Robert Tatin est né le 9 janvier 1902 à l'Epine d'Avesnières à Laval en Mayenne dans un milieu modeste et contrasté, entre un père Dreyfusard et une mère catholique pratiquante.
En 1909, il s'assoit sur les bancs de l'école communale, jusqu'au certificat d'études. Il commencera ensuite son entrée dans la vie professionnelle par un apprentissage de peintre en bâtiment. Il entre alors dans la voie de la construction et de la création qu'il ne quittera plus jamais.En 1945, profondément marqué par les horreurs de la guerre, il décide de se lancer dans une vie artistique sans concessions. C'est un tournant capital dans sa vie de créateur.
En 1947, il crée à Paris un atelier de céramique et de peinture. En participant à la reconstruction du « Paris culturel », il fréquente Prévert, Breton, Cocteau, Giacometti, Dubuffet, et jouit d'une reconnaissance nationale.
En 1962, Robert Tatin achète, avec son épouse Lise, une petite maison ancienne au lieu dit La Frénouse sur la commune de Cossé-le-Vivien en Mayenne. Il imagine sa « Maison des Champs », une oeuvre monumentale ancrée dans la nature, qui se ferait le carrefour de toutes les civilisations à travers la création d'un langage universel, « un pont entre l'Orient et l'Occident ». Rapidement, les premières sculptures de ciment armé peint apparaissent dans ce qu'il appelle « Le Jardin des Méditations » qui constitue le coeur du musée. En 1967, le chemin communal qui mène à son espace de vie et de création se voit doté du premier des 20 « Géants » qui le bordent aujourd'hui. C'est le début de vingt et un ans de création, sculpturale, architecturale et picturale, en compagnie de Lise qui participe activement à la construction du musée. Robert Tatin décède en 1983. Depuis cette date, et hormis les campagnes de restauration qui se succèdent, cette oeuvre est restée la même...
De cet espace intérieur habité d'innombrables personnages polychromes, s'élèvent deux escaliers attirant une nouvelle fois le regard vers le ciel. Autour de l'ensemble, un déambulatoire nous conduit à découvrir les salles dans lesquelles Robert TATIN a lui-même disposé céramiques, peintures, dessins, aquarelles et écrits nous dévoilant une infime partie d'une vie consacrée à la création artistique.
Rien n'est négligé ici par l'artiste afin de permettre à chacun d'aborder l'art du XXè siècle dans une oeuvre à échelle humaine avec une vision positive et enchanteresse de la vie et de l'avenir. (cette photo je l'ai prise sur Internet, on voit la forme du bassin en croix)
Le taureau céleste acier vernis et riveté (Anthony Trossais Starshaman 2006)
Deux cartes postales que j'ai achetées
Voici quelques tableaux que nous avons vus. Je les ai pris sur le net, pas le droit de prendre des photos à l'intérieur
Maryvonne Fille de Lune - huile sur toile - La Frénouse 1969
Cet assemblage de carrés colorés est un souvenir des toits des favelas de Rio de Janeiro.
Le cri
Le cirque